D. Scarlatti
Ligia (Lidi 0202219-10)
4 DIAPASON
RING DE CASSIQUE INFO
Muse d’Or de Musebaroque.fr
« [..] Joël Suhubiette imprime à sa formation une dynamique collective et une théâtralité harmonieuse très en situation… Les Jacques Moderne se jouent de l’art complexe et raffiné des affeti, de la dissonance, du pathos pudique, jusqu’à un Amen aux traits nets et aux couleurs vives. »
Benoît Fauchet – Diapason, janvier 2011
« Dirigé par Joël Suhubiette, l’Ensemble Jacques Moderne en donne ici une lecture admirable, d’un impact immédiat soutenue par une très belle prise de son. L’auditeur est enveloppé par la polyphonie exaltante sans que jamais l’interprétation cède au décoratif. Le CD offre un autre joyau du même Scarlatti : un Te Deum à la verve dionysiaque, là encore servi avec maestria par Jacques Moderne et son chef. »
Emmanuelle Giuliani – La Croix, 27 novembre 2010
« L’ensemble Jacques Moderne nous offre de cette même œuvre une lecture un peu moins recueillie et avec des tempi légèrement plus vifs, où l’extrême transparence des pupitres irradie l’espace avec force et relief. Le Stabat acquiert ainsi un dynamisme et une théâtralité accrue, une virtuosité italianisante plus prégnante, comme dans l’ « Eja Mater ». Vision également plus « moderne » que celle que nous propose Joël Suhubiette, grâce à des contrastes plus prononcés, et une distinction plus franche des affects et climats de chaque courte section, comme le « Sancta Mater » ample et aux chromatismes bien sentis, ou le « Juxta crucem » accompagné d’un clavecin à la basse continue, et où les voix solistes s’épanchent avec grâce en une courbe mélodique précieuse et raffinée. […] L’Ensemble Jacques Moderne fait valoir une homogénéité bleutée, des contours doux, un équilibre vocal tourné vers les pupitres médians et aigus. La fluidité de l’ensemble, à peine rompue par les antiennes grégoriennes, constitue un discours dense et uni, où les délicates entrées des voix et l’art consommé du phrasé, évitent une éventuelle monotonie. »
Alexandre Barrère – Muse Baroque, janvier 2011
« El control de la sonoridad, junto con el difícil equilibrio logrado entre la individualidad de cada una de las diez voces y su empaste en el conjunto de la textura son los rasgos más destacados de esta atractiva versión[..]. En definitiva, se trata de una grabación donde los detalles interpretativos han sido cuidados al máximo y donde la claridad en el criterio estético, a pesar de los diversos estilos de escritura de las diferentes obras, proporciona coherencia y unidad. El trabajo lleva las señas de identidad de Joël Suhubiette…»
Roberto San Juan –Mundoclasico, 21 décembre 2010
« Soutenu par la direction dynamique, précise, à la fois recueillie et chaleureuse de Joël Suhubiette et l’opulent continuo (violoncelle, contrebasse, théorbe, clavecin, orgue) qui sait se faire discret, les dix chanteurs de l’Ensemble Jacques Moderne transmettent avec ferveur la douce clarté du texte sacré dans un bel équilibre de voix. […] Ce disque soigné enrichit utilement un répertoire peu fréquenté. D’ailleurs la belle version du Stabat Mater par l’ensemble William Byrd, dirigé par Patrick O’Reilly en 1999, qui faisait référence, pourrait s’en trouver détrônée. L’Ensemble Jacques Moderne semble plus homogène avec des tempos plus vifs et des voix affirmées. La superbe prise de son d’Eric Baratin sert au mieux ces œuvres rares. »
Alain Huc de Vaubert – ResMusica, janvier 2011
« On retrouve ici les qualités de style habituelles de Joël Suhubiette, recueilli mais chaleureux, d’une finesse discrète et aux sonorités très incarnées. Le soin de la mise en place et de la parfaite balance entre voix et continuo n’empêche pas une certaine liberté de ligne et de respiration, dont se dégage un sentiment réel de ferveur. Comparée à la version plus éthérée de l’ensemble William Byrd dirigé par Graham O’Reilly, qui faisait jusqu’ici référence après le disque déjà ancien de John Eliot Gardiner, ce nouvel enregistrement apporte plus d’énergie, des tempos plus vifs, un ensemble plus homogène, aux voix plus assurées. La différence de style entre les œuvres est très nettement caractérisée : mise en avant du travail contrapunctique dans le Stabat Mater, sonorité plus douce dans la Messe « de Madrid », où la fusion des timbres atteint une qualité étonnante, jubilation discrète du Te Deum. Très belle prise de son, pour achever le tout. Un disque remarquable… »
Laurent Marty – ClassiqueInfo, 3 novembre 2010